Journal d'un festivalier. Jour 5

Une fois n'est pas coutume, ce mardi, pour commencer la soirée, Léonard et moi-même avons rejoins une petite bande d'amis, Electric Palace chéri, ne nous en veux pas... à l'Univers, près de la maison de la culture. C'est ici qu'au hasard d'une rencontre nous avons pu faire la connaissance de Sylvain Girault, président atypique de l'association Collectif Prod, détenteur d'un pass qui ne servira pas! En effet, le but de sa venue est bien de rencontrer les professionnels du cinéma, et pour cela, il évite à tout prix de voir une quelconque séance. L'association, située à Paris, entend promouvoir les initiatives cinématographiques dans toute l'Europe et construire un réseau de partenariats efficaces entre les différentes structures concernées. Le constat à la base de cette idée est simple : beaucoup d'événements se développent dans ce domaine sur le continent, mais il existe peu de liens entre eux. Pour plus d'informations sur leurs actions, les organismes partenaires, les appels à figuration, etc, vous pouvez consulter le http://www.collectifprod.fr/.

              Après avoir trinqué à la santé du projet, et à une possible collaboration avec les étudiants du Master, nous avons finalement rejoint notre QG habituel, tout honteux d'avoir osé trahir, vous l'aurez compris, l'Electric Palace! Au programme, la sélection du Transfo, l'agence régional du développement culturel en Auvergne. Pour commencer en douceur, le groupe pop-rock des Kissinmas (http://www.myspace.com/thekissinmas), signés par le label Massive Central. Déjà  connu des clermontois, ce groupe confirme que Clermont est bien la petite Liverpool française. Des riffs à la Franz Ferdinand et un clavier managérial promettent déjà aux Kissinmas un beau succès.  Une petite fausse note tout de même, une musique aussi énergique gagnerait sans doute à être davantage portée par un jeu de scène qui mardi était presque inexistant... On attend donc que le groupe murisse un peu et prenne plus de plaisir à jouer sur scène.

              Dans un tout autre registre, les NMB Brass Band ont été la belle découverte de cette soirée. Le groupe signé par le label Pyromane record, est un savoureux mélange de funk, de hip-hop et de rock très énervé. Et si les Rage Against The Machine avaient fait du funk, je peux parier que ça aurait ressemblé à ça! En somme, un groupe à ne surtout pas rater la prochaine fois. www.myspace.com/nmblafanfare

Journal du fastivalier lambda : Jour 5

Kissinmas
http://www.myspace.com/thekissinmas

NMB Brass Band
www.myspace.com/nmblafanfare

Par Astrid et Léonard